La Samaritaine : projet ambitieux et artisanat en verre

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SOMMAIRE :

La Samaritaine, projet ambitieux d’une ville Parisienne en pleine expansion, est aujourd’hui sous les feux des projecteurs. Des siècles après le début de son histoire (1870) et suite à une fermeture en 2005, la Samaritaine est au cœur d’un immense projet de rénovation. La mise à jour des études historiques et un colloque international organisé à Paris en juillet 2011 ont permis de renouveler les savoirs ainsi que de rendre tangibles l’intérêt et la complexité de l’avenir de cet ensemble patrimonial unique.  

15 ans et 280 entreprises françaises de pointe pour accompagner l’un des chantiers parisiens les plus ambitieux de ces dernières années ! Ce projet hors normes souhaite rester fidèle à l’esprit pionnier du grand magasin. Son aspiration est de mêler architecture Art Nouveau et Art Déco en y ajoutant une façade futuriste en verre. En accord avec son slogan « La Samaritaine, le Paris qu’on aime », ce temple du shopping et de la mode ouvrira ses portes d’ici à 2021.

Attardons-nous sur un des fleurons de l’architecture commerciale, érigé en 1870, dont la réhabilitation mêlant patrimoine et création fait la part belle à l’acier et le verre.

Une histoire parisienne

La nouvelle façade en verre d’Henri Sauvage côté Seine du Magasi.

Fondée en 1870 par Ernest Cognacq et Louise Jaÿ, la Samaritaine évoque le Paris du Second Empire, modernisé par le baron Haussmann, qui voit apparaître les premiers grands magasins. Architecture démesurée, publicité omniprésente, prix aguicheur…  La Samaritaine révolutionne la distribution traditionnelle avec ses nouveaux principes. Situé entre le Louvre et Notre-Dame de Paris, le grand magasin, rue Rivoli, s’élève au rang de monument d’architecture où Art nouveau et Art Déco se mélangent dans un ensemble homogène.

La Samaritaine atteint son âge d’or dans les années 1960. Véritable lieu de rencontre et d’échange, le monument Parisien rentre rapidement dans le folklore parisien.

Malheureusement, après 1970, le succès commercial du grand magasin décline. Ainsi, sa surface se réduit peu à peu et les magasins sont vendus à des entreprises et transformés en espaces de bureau. En 2001, le groupe LVMH rachète la Samaritaine. 

En 2005, le magasin est obligé de fermer pour non-respect des normes de sécurité. Cette fermeture, censée être provisoire, fait tomber dans l’oubli la Samaritaine. 15 ans après le complexe est toujours fermé. 

Cependant, un grand projet de rénovation redonne de l’espoir aux nostalgiques et amateurs d’architecture. Le défi est lancé : le phénix doit renaître de ses cendres. Propriété de LVMH, la Samaritaine compte bien faire parler d’elle ! Alors, à quoi faut-il s’attendre ?

Un projet ambitieux

La Samaritaine s’est toujours démarquée par une architecture avant-gardiste. Les deux architectes Frantz Jourdain puis Henri Sauvage se sont fait remarquer par leurs idées novatrices. C’est dans cette identité que le projet de rénovation s’inscrit.

Le chantier est colossal. Commencé depuis déjà plusieurs années son ambition est énorme : faire renaître le plus mythique des grands magasins parisiens. Des décors Art Déco & Art Nouveau qui vont revivre dans une architecture ultra-contemporaine. 

Aujourd’hui et comme par le passé, la Samaritaine a donc pour ambition de surprendre les Parisiens par son modernisme et son aspect futuriste. Sa façade ultra-innovante en verre de 25 mètres de haut qui ondule le long de la rue de Rivoli en est une parfaite représentation.

Grands Magasins de la Samaritaine Maison Ernest Cognacq S.A (LVMH) est responsable de la réalisation du projet. Ils sont accompagnés par les agences d’architecture SANAA Architecture et SRA.

Le verre pilier du projet

Le verre est au cœur du projet de la Samaritaine depuis ses débuts. Dans ses 4 bâtiments, le verre est un élément pleinement constitutif de son identité et de son allure futuriste.

Historiquement, ce sont les dalles de verre présentes dans le magasin 4 qui interpellent, véritable originalité du lieu. Les dalles de verre sont posées sur des poutres métalliques et constituent le plancher de la Samaritaine (magasin 4). 

Ce procédé adopté par Frantz Jourdain permet d’augmenter la capacité de portance des planchers mais aussi de réduire leur épaisseur et par là même occasion d’augmenter la hauteur sous plafond et enfin de laisser passer la lumière entre les niveaux, et ce, jusqu’aux sous-sols. 

Ces planchers de verre sont une caractéristique permanente de l’architecture de la Samaritaine, ils seront reconduits lors de l’aménagement des quatre magasins. 

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Chantier du Magasin 3 avec l'utilisation de planchers de verre. © Archives de La Samaritaine.

Plus tard, sous la direction de l’architecte Frantz Jourdain commence une phase de réaménagement complet et de reconstruction du magasin 2, entre la rue de la Monnaie, la rue Baillet, la rue de l’Arbre-Sec et la rue des Prêtres-Saint-Germain-l’Auxerrois. L’impasse des Provençaux est annexée, un passage sous la rue de la Monnaie est créé pour faire communiquer les sous-sols des magasins 1 et 2 et la totalité des immeubles sont reconstruits en adoptant une architecture de métal et de verre. 

Dans les années 1980, l’œuvre de Frantz Jourdain fait l’objet d’un regain d’estime : entre 1986 et 1988, la fresque de la grande verrière du magasin 2 est restaurée et les laves émaillées de la rue de la Monnaie sont dégagées de la peinture qui les masquait. Le magasin no 2, ainsi que les façades et toitures du magasin en verre sont inscrits au registre des monuments historiques le 25 juillet 1990.

Enfin, à l’intérieur des différents bâtiments, le verre est omniprésent. Toiture en verres, baies vitrées, planchers de verre… La Samaritaine est un vrai spectacle de lumières.

Aujourd’hui, sa façade ultra-innovante en verre de 25 mètres de haut ondule le long de la rue de Rivoli et la rénovation de la devanture du magasin en verre viennent représenter cette volonté de conserver le verre comme un élément central des bâtiments et de l’identité du lieu.

À l’intérieur, les nouvelles dalles de verres, les nouvelles fenêtres et baies vitrées viennent sublimer l’architecture extraordinaire du monument et donner de la légèreté au colosse parisien.

WonderGlass by Vetrox comme une évidence

L’énorme projet de rénovation de la Samaritaine arrive enfin dans sa phase finale. Son ouverture est prévue pour 2021.

Cependant, des chantiers de cette envergure réservent toujours leur lot de mauvaises surprises. Dans un complexe où le verre est prédominant, les travaux qui s’enchaînent ont inévitablement entraîné des rayures et des impacts sur le verre.

Ces rayures et ces impacts sont principalement dus au meulage et tronçonnage.

Dans ce contexte, La Samaritaine et la société Vulcain ont fait appel à WonderGlass By Vetrox afin d’éviter le remplacement de grands volumes de verres endommagés. 

WonderGlass By Vetrox répare les rayures sur verres sans démontage. Cette solution permet une grande économie de temps et d’argent pour l’ambitieux projet de la Samaritaine.

WonderGlass By Vetrox, s’engage à rendre au verre toute sa splendeur et lui offrir une seconde vie. C’est exactement ce qu’a réalisé l’entreprise durant la rénovation des dalles de verres historiques de la Samaritaine. Grâce à son expertise, elle a redonné une deuxième jeunesse aux dalles de verres en collaboration avec Bouygues Bâtiment Île-de-France.

Réparation de verres de la Samaritaine
Réparation des dalles de verres de la Samaritaine ©WonderGlass By Vetrox

L’intervention de WonderGlass by Vetrox a permis de rénover et de réparer très rapidement le verre mais aussi d’éviter des coûts de remplacement élevés grâce à son savoir-faire. 

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Réparation des vitres par WonderGlass ©WonderGlass By Vetrox

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